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Pascal Diethelm
Pascal Diethelm
Ancien fonctionnaire de l’Organisation mondiale de la Santé, Consultant en informatique et en santé publique
Administrateur du CNCT depuis 2003
Pourquoi vous êtes-vous présenté au poste d’administrateur ?
Je connaissais le CNCT qui avait la réputation d’un acteur incontournable dans la lutte antitabac en France et j’étais impressionné par l’efficacité de ses actions, notamment sur le plan juridique.
L’invitation de me joindre à l’équipe présidée à cette époque par le Professeur Gérard Dubois m’honorait et constituait pour moi une opportunité de participer à la prévention du tabagisme en France, alors que jusqu’alors, j’étais surtout actif en Suisse, notamment avec l’association OxyGenève que j’ai fondée, et au sein de l’OMS.
Pourquoi la lutte contre le tabagisme est importante à vos yeux ?
La lutte contre le tabagisme est probablement l’action de santé publique ayant le plus grand « retour sur investissement ». C’est un domaine où des décisions peu coûteuses pour la société sont capables de sauver des milliers de vies humaines : cela ne requiert que la conviction des décideurs politiques et le courage de défendre cette conviction.
Si vous deviez transmettre un message, que souhaiteriez-vous dire ?
Il faut constamment garder en tête l’objectif à long terme de la lutte contre le tabagisme. Notre but doit être la disparition du tabagisme en tant qu’addiction ayant un statut social normalisé, tout en réalisant ce but de telle sorte qu’il ne soit pas perçu par la société comme une atteinte à la liberté, mais plutôt comme une libération.
Nous pouvons mettre en échec le tabac, c’est notre objectif, et je suis convaincu que les générations futures parleront bientôt de ce fléau au passé.